Une étude française a récemment mis en lumière des résultats encourageants sur les vaccins à ARN messager contre le Covid-19. En suivant presque 29 millions de personnes vaccinées et non vaccinées au cours des quatre dernières années, cette recherche a révélé que le risque de mortalité toutes causes confondues entre ces deux groupes était comparable.
Publiée dans la revue JAMA Network Open, l’étude a été réalisée par EPI-PHARE, une collaboration entre l’ANSM et la Cnam, et vise à fournir des données solides sur la sécurité des vaccins ARNm. Selon les résultats, ceux ayant reçu au moins une dose des vaccins Pfizer-BioNTech ou Moderna présentent un risque de décès réduit de 25 % par rapport à ceux qui ne l'ont pas été.
Environ 98,429 décès ont été enregistrés parmi les vaccinés, représentant 0,4 %, contre 32,662 décès, soit 0,6 %, parmi les non-vaccinés. Les recherches ont également soulevé le fait que la mortalité liée au Covid-19 était réduite de 74 % chez les personnes ayant reçu le vaccin, ainsi destinées à apaiser les craintes sur les effets à long terme de ces traitements.
De nombreux experts, dont le Dr Jean-Marc Sabatier, virologue et biologiste, soulignent l'importance de ces résultats. « Cela confirme la sécurité des vaccins ARNm et leur rôle vital dans la gestion de la pandémie, » déclare-t-il. Selon une autre étude publiée dans le British Medical Journal, l’efficacité des vaccins contre les cas graves, les hospitalisations et les décès liés au SARS-CoV-2 est également avérée.
Les effets indésirables observés sont généralement bénins et se résolvent rapidement. Les rares cas de myocardite et d'anaphylaxie ne semblent pas être associés à des risques accrus d'accidents vasculaires cérébraux ou d'infarctus du myocarde. L’étude d'EPI-PHARE, avec un suivi de quatre ans, revêt une importance capitale pour s’assurer de l’innocuité des vaccins à ARN messager.
« Les résultats excluent toute augmentation du risque de mortalité à long terme associée à la vaccination par ARNm, » concluent les chercheurs dans leur communiqué.
À noter : Contrairement aux vaccins traditionnels qui injectent des agents pathogènes inactivés, les vaccins à ARN messager transmettent des instructions génétiques permettant à l’organisme de produire des protéines virales, provoquant ainsi une réponse immunitaire efficace.







