Le dernier baromètre de la santé mené par Santé Publique France, interrogent plus de 35 000 Français sur leurs habitudes de vie, offrant ainsi un panorama saisissant de l’état de santé et des comportements de la population.
Les résultats soulignent les défis persistants liés à la consommation d’alcool, la sédentarité, et le sommeil. Par exemple, plus d’un Français sur cinq affirme avoir dépassé les repères de consommation d’alcool définis comme « à risque modéré ». Ce comportement est particulièrement prévalent chez les cadres, où ce chiffre atteint 30 %, selon les experts de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM).
En matière de sédentarité, une tendance alarmante se dessine, avec 28 % des adultes passant plus de sept heures assis chaque jour. Cette réalité est encore plus marquée chez les étudiants et les travailleurs de bureau. L’épidémiologiste Dr. Claire Dupont souligne que « cette sédentarité croissante peut avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale des jeunes générations ».
Sur le plan du tabagisme, bien que le nombre de fumeurs ait diminué de quatre millions en dix ans, environ 17 % des Français continuent de fumer quotidiennement. Les figures de proue de la santé publique encouragent diverses initiatives pour réduire davantage ce taux, notamment à travers des campagnes de prévention ciblées.
En ce qui concerne le sommeil, le temps de repos moyen se situe autour de 7 heures 32 minutes, jugé globalement correct. Cependant, les plaintes d'insomnie sont deux fois plus fréquentes chez les personnes en situation financière précaire. Selon la psychologue Marie Lefèvre, « le stress économique et social joue un rôle prépondérant dans les troubles du sommeil de notre époque ».
Enfin, le baromètre aborde des thèmes moins souvent évoqués, tels que l’insécurité alimentaire et l’impact des événements climatiques extrêmes sur le bien-être mental des Français. L’augmentation de ces préoccupations souligne la nécessité d’actions ciblées et de politiques de santé publique adaptées, notamment en période de crise. Ainsi, le prochain baromètre, prévu pour 2026, promet d'apporter des éclairages encore plus profonds sur l'évolution de la santé des Français.







