Lors d'un rassemblement en Pennsylvanie le 10 décembre, Donald Trump a ravivé la polémique en remettant en avant ses déclarations controversées sur les migrants. Le président américain a exprimé son agacement face à l'arrivée d'immigrants provenant de ce qu'il a qualifié de "pays de merde". Cette rhétorique, qui avait déjà provoqué un tollé par le passé, a encore une fois choqué de nombreux observateurs.
Dans son discours, Trump a questionné : "Pourquoi les États-Unis n'accueillent-ils que des personnes issues de ces pays défavorisés ? Pourquoi ne pouvons-nous pas attirer des gens de Suède ou de Norvège ?" En faisant référence aux migrants provenant de pays comme la Somalie, il a décrit leurs lieux d'origine comme "des endroits calamiteux, crasseux et gangrenés par la criminalité". Ces affirmations s'inscrivent dans une tendance plus large de mépris pour les pays d'origine de certains migrants, que le président n'hésite pas à qualifier de "déchets".
Les réactions à ces propos ont été immédiates. Ed Markey, sénateur du Parti démocrate, a dénoncé ces déclarations comme étant la preuve d'un programme "raciste". En revanche, certains, comme le républicain Randy Fine, ont défendu Trump, arguant qu'il s'exprime dans un langage que les Américains comprennent et qui résonne avec leur perception des réalités culturelles.
D'autres experts et commentateurs ont comparé ces discours aux discours historiques de figures extrêmes, pointant du doigt la montée de la xénophobie dans le discours politique américain actuel. Une analyse du Monde souligne que cette approche polarisante pourrait avoir des implications significatives pour l'unité nationale, en exacerbant les tensions raciales et culturelles entre différents groupes au sein du pays.
Au cours de sa présidence, Trump a systématiquement ciblé les immigrants, en particulier ceux d'Haïti et d'Amérique latine, en les accusant de "polluer le sang" des Américains. Des déclarations qui rappellent des périodes sombres de l'histoire, et qui persistent à diviser l'opinion publique, selon un rapport de France Info.







