Après le décès de Brigitte Bardot, son époux Bernard d'Ormale a réagi à la proposition de l’Élysée d’organiser un hommage national en disant que cela ne correspondrait pas aux souhaits de l’icône du cinéma. Pour lui, la meilleure manière de rendre hommage à l’actrice et militante pour les droits des animaux serait de créer un secrétariat d'État dédié à cette cause.
« En guise d’hommage national, ils n’ont qu’à créer un secrétariat d’État à la cause animale », a-t-il exprimé, lors d'une interview accordée à Paris Match. Ce mardi, l’Élysée a effectivement suggéré d’honorer la mémoire de Bardot, décédée à 91 ans à La Madrague, mais la famille a choisi de ne pas donner suite à cette proposition.
Bernard d'Ormale a affirmé que Brigitte avait toujours souhaité des funérailles simples, loin du tumulte médiatique. « Ce qu'elle a réclamé toute sa vie, c'est une réelle action contre la souffrance animale », a-t-il poursuivi, en appelant Emmanuel Macron à instituer un secrétariat afin de combattre des pratiques comme l'hippophagie, qu'elle déplorait tant. La maire de Saint-Tropez, Sylvie Siri, a également prévu un hommage à l’actrice dans la ville.
Il est intéressant de noter que Brigitte Bardot ne voyait pas d’un bon œil la politique d’Emmanuel Macron. En 2023, elle lui avait adressé une lettre virulente, exprimant sa colère face à ce qu’elle percevait comme une inaction et un mépris sur les questions de bien-être animal, exprimant ainsi son désespoir face à la situation actuelle des animaux en France.
Il semble donc que l'héritage de Brigitte Bardot, bien plus qu’un simple hommage, appelle à une mobilisation plus large pour la cause animale. Les obsèques de l’actrice se dérouleront en privé le 7 janvier à Saint-Tropez, et certaines figures politiques, comme Marine Le Pen, se sont déjà engagées à y assister.
En somme, la voix de Brigitte Bardot continue de résonner, rappelant à tous que la lutte pour les droits des animaux reste plus que jamais d’actualité.







