Dans une interview récemment diffusée sur la BBC, la reine Camilla a partagé un moment difficile de son adolescence, révélant une agression dont elle a été victime dans un train. À 78 ans, l'épouse du roi Charles III a expliqué comment cet événement l'a profondément marquée.
« Adolescente, j'ai été agressée dans un train », a déclaré Camilla. « J'étais plongée dans un livre lorsque l'homme m'a attaquée. J'ai dû me défendre, et cette expérience a ravivé en moi une colère que j’ai retenue pendant des années. » Ces révélations, pour la première fois partagées publiquement, montrent à quel point les violences auxquelles les femmes sont confrontées peuvent laisser des blessures durables.
Le récit de Camilla rappelle les défis quotidiens auxquels de nombreuses femmes font face. Des experts en protection des droits des femmes soulignent l'importance de rendre ces expériences visibles. « Il ne s'agit pas seulement de l'expérience d'une seule personne, mais d'une réalité partagée par des millions de femmes », souligne Sophie Delacroix, militante pour les droits des femmes.
Selon les informations rapportées par des médias comme Le Parisien, l'agression de la reine s'est produite alors qu'elle avait entre 16 et 17 ans. Elle a réussi à repousser son agresseur à l'aide de son talon, un acte de bravoure qui illustre sa détermination face à l'adversité. Par la suite, elle a signalé l'incident aux autorités, ce qui a conduit à l'arrestation de l'homme.
La reine Camilla a exprimé sa colère face à cet incident et a déclaré que le sujet de la violence de genre la touche « profondément ». En partageant son histoire, elle espère sensibiliser davantage sur la nécessité d'un dialogue ouvert concernant ces questions. Elle a également fait écho au désespoir de John Hunt, commentateur hippique dont la famille a été tragiquement affectée par la violence, soulignant que chacun a un rôle à jouer pour lutter contre ce fléau.
La révélation de Camilla n'est pas seulement un appel à la solidarité, mais également une incitation à agir pour prévenir ces violences au sein de notre société. Les victimes doivent se sentir soutenues et entendues dans leur quête de justice.







