Paris (France) - Aujourd'hui, la Bourse de Paris opte pour la prudence alors qu'elle s'apprête à conclure 2024 avec une séance abrégée pour le réveillon du Nouvel An. L'indice phare CAC 40 a chuté de 0,50% vers 09H50, perdant 40,64 points pour s'établir à 8.127,51 points après avoir enregistré une hausse de 0,69% la veille, clôturant à 8.168,15 points.
Afin de respecter les traditions de fin d'année, cette dernière séance se terminera à 14H00 (heure de Paris). Comme d'autres places boursières majeures, Paris observera le jour férié du 1er janvier, reprenant ses activités le 2 janvier à 09H00.
Si plusieurs bourses européennes, notamment celles de Francfort, Milan et Zurich, sont fermées ce mercredi, leurs performances annuelles restent encourageantes : Francfort affiche une augmentation de 23,01%, Milan une envolée de 31,47% et Zurich progresse de 14,37%. En revanche, l'indice parisien n’a pas connu le même essor, avec une progression modeste de plus de 10% depuis le début de l'année. Les incertitudes politiques en France, exacerbées depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024, ont contribué à freiner le dynamisme du CAC 40.
Les analystes s'accordent à dire que ce retard pourrait également s'expliquer par la forte pondération de l'indice en matières de luxe, d'industries et d'énergies, des secteurs qui n'ont pas particulièrement brillé en 2025. Selon Daniela Hathorn, analyste chez Capital.com, « la composition sectorielle du CAC 40 a limité son exposition aux valeurs technologiques en plein essor, particulièrement durant une année où l'IA a suscité un engouement considérable. »
Pour Stephen Innes de Spi AM, en cette fin d'année, les volumes d'échanges devraient rester réduits, les investisseurs étant parfois laissés dans l'expectative, à la recherche d'indicateurs en vue de 2025.
A noter que le groupe pétrolier français Maurel & Prom a récemment annoncé la vente de sa part entière dans la société nigériane Seplat Energy, représentant 20,07% du capital. Cette opération, réalisée à un prix de 305 pence par action, se chiffre à 496 millions de dollars.
Alors que le marché fait face à de nombreux défis, les perspectives pour 2025 pourraient sembler plus optimistes, à condition que la situation politique et économique se stabilise. Des signes d'une reprise pourraient émerger, si la confiance des investisseurs est rétablie.







