Une évolution majeure de l'épargne réglementée se dessine pour les Français. À partir de 2026, des milliers de plans d'épargne logement (PEL) vont disparaître, impactant 3,2 millions de comptes et représentant près de 93 milliards d'euros. La question cruciale se pose : que deviendra cet argent ?
Dès 2011, une réforme a établi une durée de vie de 15 ans pour les PEL ouverts après cette date. Ainsi, la Banque de France souligne que 75 % des PEL contractés seront concernés par cette fermeture, en respectant un objectif de faire de ces produits d'épargne un outil efficace pour l'acquisition de logements. Ce changement vise à favoriser une utilisation plus productive de l'épargne logement.
Fermeture automatique ou anticipation : quelles solutions ?
Concernant les fonds accumulés, le site officiel du gouvernement précise qu'ils seront automatiquement transférés vers des livrets d'épargne comme le Livret A ou le Livret d'épargne populaire (LEP). Le taux de rémunération de cette nouvelle allocation sera déterminé par les banques.
Les épargnants ont cependant la possibilité de prendre les devants. Selon Service Public, ils peuvent clôturer leur PEL avant échéance, débloquant ainsi les fonds pour les investir dans de nouveaux projets. En ouvrant un nouveau PEL, ils bénéficieront des conditions actuelles, notamment en termes de taux d'intérêt.
Entre 2026 et 2030, il est estimé que 36 % des PEL, soit environ 3,2 millions de comptes, seront fermés automatiquement, selon les experts de BFM Business.
Il est important de noter que cette mesure ne s'applique qu'aux PEL ouverts après le 1er mars 2011, qui prendront fin progressivement à partir de 2026. Les comptes ouverts avant cette date pourront, quant à eux, être maintenus indéfiniment.
Dans ce contexte, il est essentiel pour chaque francophone de prendre les devants et d'évaluer les meilleures options d'investissement quels que soient leurs projets futurs, afin de s'assurer que leurs économies soient adaptées à leurs besoins.







