Le métier de journaliste, comme l'écrivait Albert Camus, se révèle être l'un des plus nobles et essentiels. En tant que vecteur de faits et d'événements, il informe le public sur des sujets variés, qu'il s'agisse des conditions de vie des Français ou de la situation politique en Iran. L'information qu'il prodigue joue un rôle incontournable dans le débat démocratique, permettant aux citoyens de garder un œil critique sur leurs dirigeants, bien au-delà des élections (source: Le Monde).
La liberté d'informer est ainsi un droit constitutionnel fondamental, garantissant non seulement d'autres droits, mais également la capacité des citoyens à prendre des décisions éclairées. Sans accès à une information objective et diversifiée, les choix citoyens, qu'ils soient politiques ou personnels, peuvent être gravement entravés. L'indépendance des médias est donc primordiale, permettant aux lecteurs d'exercer leur libre arbitre, loin des influences des pouvoirs économiques ou politiques (source: France Info).
Camus, qui a également été directeur du journal Combat, n'ignorait pas les dérives possibles de la profession. Comme l'a souligné Karl Kraus, le mensonge journalistique demeure une réalité dans certains médias, ce qui soulève des inquiétudes quant à l'intégrité de l'information diffusée. La nécessité d'une éthique de la communication est d'une importance capitale, comme en témoignent les principes évoqués dans la Déclaration des devoirs et droits des journalistes de 1971. Cette déclaration appelle à la chose suivante : ne jamais confondre le journalisme avec la publicité ou la propagande.
La protection des sources est une nécessité incontournable, toujours pas pleinement reconnue en France.
Le rôle protecteur de la liberté d'informer permet à la presse d’agir en tant que « chien de garde » de la démocratie, comme l'a affirmé la Cour européenne des droits de l'homme en 1996. Cette fonction est d'autant plus urgente dans un contexte où de nombreux journalistes font face à des pressions croissantes (source: Reporters sans frontières). Alberto Camus, couronné du prix Nobel de littérature en 1957, a laissé un héritage durable : la nécessité pour le journalisme de contribuer à la légitimité démocratique à travers le partage et la confrontation des idées, dans un monde où les tendances populistes continuent d'essorer.







