À l'approche de la réforme du contrôle continu dans le cadre de Parcoursup, de nombreuses voix s'élèvent pour exprimer leurs inquiétudes. Le ministère de l'Éducation nationale a annoncé que chaque lycée devra développer son propre système d'évaluation, une décision qui suscite des débats passionnés parmi les élèves, les enseignants et les parents.
La plateforme Parcoursup sera accessible à partir du 17 décembre, offrant aux élèves de Terminale et aux réorientations l'opportunité d'explorer les formations et de réfléchir à leur avenir. Cependant, cette réforme a du mal à trouver un consensus. D'un côté, des élèves confient qu'ils se sentent stressés et anxieux face à une évaluation jugée inégale entre les lycées. Comme le souligne un étudiant, "ça me stresse beaucoup, on devient anxieux; il est difficile de savoir sur quel pied danser".
D'autres acteurs de l'éducation, tels que les enseignants, saluent l'initiative comme un moyen de responsabiliser les établissements. Pour certains, cette autonomie pourrait mener à une amélioration des méthodes pédagogiques, permettant ainsi d'adapter les évaluations aux réalités locales. Néanmoins, un rapport récemment publié par le Ministère de l'Éducation évoque les risques d'inégalités entre les différents lycées.
Selon des experts en éducation, la mise en œuvre de systèmes variés pourrait accentuer les disparités déjà présentes dans le système français. "Cela pourrait exacerber l'écart entre les établissements favorisés et ceux moins bien dotés", déclare un spécialiste de l'éducation, soulignant les implications possibles sur les parcours d'études des élèves.
Alors que le calendrier de Parcoursup pour la session 2026 approche, la réforme du contrôle continu reste un sujet brûlant, suscitant des inquiétudes quant à son impact sur l’avenir des élèves. Les discussions continuent, et une chose est certaine : l'année à venir sera déterminante pour l'éducation en France.







