Le 16 décembre 2025, six individus accusés de participer à un important trafic de drogue dans la région de Saumur, en Maine-et-Loire, ont été présentés devant le tribunal correctionnel. Tous étaient sous haute sécurité, trois étant physiquement présents dans le box des accusés, tandis que les autres suivaient l'audience depuis la salle d'audience. Ils ont été arrêtés une semaine auparavant dans le cadre d'une enquête policière approfondie lancée suite à des signalements concernant un point de deal
dans la ville.
Leurs comparaisons, initialement programmées pour une procédure de comparution immédiate, ont été intégralement repoussées à février 2026 à la demande des prévenus, désireux de préparer leur défense de manière adéquate.
Le 18 juin 2025, l'enquête a été déclenchée après qu'une source anonyme ait informé les forces de l'ordre sur l'existence d'un important trafic d'héroïne et de cocaïne. Les investigations menées par la police ont mis en lumière un réseau organisé, corroboré par des rapports d'autres médias nationaux comme France Info, qui estiment que ce groupe pourrait être lié à d'autres réseaux actifs dans la région.
Des experts en criminologie soulignent que ces affaires illustrent l'importance de la coopération entre la police et la communauté locale pour combattre le trafic de drogues. La stratégie de lutte contre les drogues dans cette région pourrait ainsi bénéficier d'une approche plus ciblée, intégrant la prévention et l’éducation.
Dans l’intervalle, ces arrestations renforcent l’effort des autorités pour démanteler des circuits de distribution qui exploitent les plus vulnérables. La région d’Anjou, traditionnellement plus calme, commence à faire face à une montée de ce type de criminalité, incitant les acteurs du secteur à redoubler d’efforts pour protéger les communautés.







