Une épicerie du Barcarès, située dans les Pyrénées-Orientales, a été sujette à une fermeture administrative de six mois, suite à la découverte de pratiques illicites qui vont bien au-delà de la simple vente d’aliments. Selon les autorités, ce commerce servait de couverture à un vaste réseau de trafic de stupéfiants et de tabac, entraînant même la saisie d’armes et de matériel de guerre.
La décision de la préfecture a été impactée par une enquête approfondie menée par la gendarmerie, qui a culminé avec l'arrestation de neuf individus le mois dernier. « Cette fermeture vise à répondre à de récurrents troubles à l’ordre public signalés par les riverains », a déclaré un porte-parole de la préfecture, soulignant que la supérette avait déjà été fermée à quatre reprises au cours des quatre dernières années pour des infractions similaires.
Les actes reprochés à cette épicerie incluent la vente illégale de tabac et des violations graves des lois relatives à la vente d’alcool. En plus des stupéfiants et des cigarettes de contrebande, des articles de luxe, ainsi que des armes, ont été retrouvés sur les lieux. La gravité de la situation a suscité l’ouverture d’une information judiciaire pour établir les responsabilités des personnes impliquées dans cette conspiration criminelle.
« Nous devons agir fermement face à ces situations où des commerces sont détournés pour des activités illégales », a déclaré un expert en sécurité. Les habitants se plaignent des nuisances causées par ces activités, demandant une réponse plus rapide et plus efficace des autorités. Cette affaire met en lumière les défis persistants liés au trafic de drogue dans le département, considéré comme l'un des plus touchés par ce fléau en France.







