Le budget 2026 se retrouve dans une situation délicate. En raison de l'absence de consensus entre l'Assemblée nationale et le Sénat, l'idée d'une loi spéciale minimale pour début 2026 émerge, bien qu'elle n'apporte pas de solution durable. Le Premier ministre demeure pour l'heure opposé à l'utilisation du 49.3, une procédure parlementaire jugée de plus en plus nécessaire pour sortir de cette crise.
Une commission mixte paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs, se réunira le 19 décembre pour tenter d'élaborer un texte acceptable par l’Assemblée. Cependant, les pessimismes s'accumulent parmi les responsables politiques ; même des figures modérées, comme Sébastien Lecornu, envisagent déjà la nécessité d'une loi spéciale. Ce texte, bien que permettant d'accorder les financements essentiels à l'État, ne constitue qu'un palliatif temporaire. La nécessité d'un budget véritable devra être abordée en janvier et février de l'année prochaine.
La solution pour éviter ce recours délicat pourrait résider dans l'activation du fameux 49.3. Ce mécanisme, habituellement controversé, regagne en popularité. Des personnalités de l'opposition ainsi que certains membres du gouvernement comme Élisabeth Borne et Gérard Larcher commencent à le défendre ouvertement. Notons que François Hollande, bien qu'il appartienne à la gauche, s'aventure à évoquer cette option alors que ses camarades préfèrent aborder le sujet sous couvert de discrétion.
D'autres sources, comme France Info, soulignent que l'utilisation du 49.3 pourrait être perçue comme un ultime recours du gouvernement face à une impasse persistante. Les débats continuent de faire rage, et l'idée d'une décision rapide pourrait se traduire par une stabilisation des finances de l'État en attendant un futur budget plus rigoureux.







