Le jour de Noël a pris une tournure tragique à Reims avec la découverte du corps d’un sans-abri, un homme de 35 ans, vraisemblablement victime du froid. Selon François Schneider, procureur de Reims, l’individu bénéficiait d’un logement social mais ne s’y trouvait pas au moment de sa mort.
Une autopsie est prévue pour déterminer les causes exactes de ce décès, qui semble remonter à la nuit de mercredi à jeudi. Le parquet a déjà avancé que le froid pourrait être un facteur déterminant, dans un contexte où seize départements du nord et du nord-ouest étaient placé en vigilance jaune pour grand froid. Notamment, la Marne, où Reims est situé, n’en faisait pas partie, mais des conditions glaciales ont pu prévaloir.
Les autorités ont également noté que plusieurs préfectures ont activé le plan grand froid, ce qui a donné lieu à une extension des horaires d’ouverture des structures d’accueil et à un renforcement des maraudes. Les sans-abri font face à un hiver particulièrement rigoureux, soulignant la nécessité d’un soutien accru.
Ce tragique événement met en lumière un phénomène alarmant, celui des décès de sans-abri, qui ont atteint des niveaux préoccupants. En 2024, le collectif Les morts de la rue a recensé plus de 900 décès en France, un chiffre en constante augmentation. Des experts appellent à des actions concrètes pour protéger les plus vulnérables durant cette période difficile.
Cette situation exige non seulement l'attention des responsables politiques, mais aussi une mobilisation collective de la société pour assurer la sécurité des personnes sans abri, particulièrement en période hivernale. De nombreuses voix s'élèvent pour rappeler l'importance de la solidarité et du soutien aux initiatives locales, comme les repas communautaires ou les collectes de vêtements, pour porter secours à ceux qui sont dans le besoin.







