Rennes s'apprête à vivre une transformation significative de son quartier populaire de Cleunay. D'ici 2035, un projet d'envergure sera mis en place, comprenant la construction et la rénovation de 400 logements. Ce changement s'accompagne de la démolition de l'ancien site de l'Antipode, suscitant des inquiétudes parmi les habitants.
Lors d'un conseil municipal le 2 décembre 2025, les élus rennais ont approuvé un protocole foncier crucial liant la ville à des partenaires tels que Rennes Métropole et le promoteur social local Néotoa. Ce partenariat marque le coup d'envoi pour des travaux qui devraient s'étendre sur près de dix ans.
Le projet prévoit la construction de cinq nouveaux immeubles, remplaçant des bâtiments vieillissants pour un total de 297 logements. Parmi ces logements, la moitié seront destinés à l'accession sociale, avec des conditions spécifiques sur les ressources des futurs propriétaires. Ce dispositif a été largement salué par des experts en urbanisme, tel que Jean-Pierre Dubois, qui déclare que "ce projet va non seulement revitaliser le quartier, mais aussi favoriser un lien social entre les nouvelles et anciennes générations d'habitants".
Les voix de la population locale expriment des sentiments partagés. Alors que certains accueillent ces changements comme une opportunité pour le développement économique, d'autres craignent une gentrification qui pourrait modifier irréversiblement le tissu social de Cleunay. Marie Lefevre, résidente et membre d'un collectif local, souligne que "nous voulons améliorer notre quartier sans perdre son identité, il est essentiel d'impliquer les habitants dans cette démarche".
En conclusion, Cleunay est à l'aube d'un nouveau chapitre. Des experts et des membres de la communauté s'accordent à dire que, bien que nécessaire, cette transformation devra être accompagnée d'une attention particulière pour préserver l'authenticité du quartier, garantissant ainsi un équilibre entre modernité et tradition.







