Le 25 décembre, la ville de Lille a été frappée par un drame terrible. Le corps d'une femme belge de 34 ans a été découvert sans vie dans le logement de son compagnon, un Algérien de 36 ans, ce qui a immédiatement suscité l'attention des autorités. Selon les informations de l'Agence France-Presse (AFP), la victime présentait de multiples hématomes et des dents brisées, indiquant des violences poignantes.
Le compagnon de la victime a été placé en garde à vue et mis en examen pour meurtre par conjoint. Lors de son interpellation, il avait des griffures visibles sur son corps. Il a déclaré avoir découvert sa compagne morte après une soirée ponctuée d'alcool, en compagnie d'un ami.
Le second homme, âgé de 47 ans, ami du principal suspect et résidant au domicile du couple, a également été incarcéré sous l'accusation de non-assistance à personne en danger. Au micro de France 24, un expert en violences conjugales a estimé que des mesures plus strictes sont indispensables pour prévenir de tels drames. Il a souligné que chaque jour en France, plus de trois femmes sont victimes de féminicide ou de tentatives de féminicide, des chiffres alarmants qui soulignent une problématique sociale de plus en plus préoccupante.
Ce sombre événement s'ajoute à d'autres incidents tragiques signalés récemment à Lille, où un homme de 29 ans s'est également dénoncé pour avoir poignardé sa compagne. Ces faits choquent la population et relancent le débat sur la nécessité de protéger les victimes de violences masculines.
Les autorités et les associations de défense des femmes continuent d'appeler à une prise de conscience collective pour contrer ce fléau, dont les conséquences sont dévastatrices pour les familles et la société entière.







