Le nématode du pin, un ver destructeur, menace gravement les forêts de résineux en France. Face à cette situation alarmante, le gouvernement a récemment décidé d'accorder une aide financière substantielle aux sylviculteurs. Selon les annonces faites par le ministre de l'Agriculture, une compensation pouvant atteindre 4 000 € par arbre contaminé abattu est désormais mise en place pour soutenir les propriétaires forestiers.
Cette aide a été actée dans le Journal officiel du 26 décembre 2025, confirmant les mesures annoncées quelques jours plus tôt. D'après les experts, le nématode, connu sous le nom scientifique de Bursaphelenchus xylophilus, représente une menace sérieuse pour l'écosystème forestier, particulièrement dans les Landes, qui abritent de vastes plantations de pins.
Les propriétaires ayant des végétaux touchés peuvent maintenant demander des aides pour couvrir les coûts directs liés à l'abattage, ainsi qu'à d'autres traitements des arbres contaminés. Cette décision fait suite à l'identification récente de foyers de ce parasite en France, une première qui a suscité une grande inquiétude au sein de la profession forestière.
En effet, ces indemnités varient selon le nombre d'arbres concernés. Les propriétaires disposant de moins de 20 arbres pourront recevoir jusqu'à 3 000 € par arbre, tandis que ceux avec moins de 20 arbres dans une zone infestée bénéficieront de compensations de 400 €. Dans des cas exceptionnels, tout arbre de grande taille situé dans un parc ou jardin pourra être indemnisé jusqu'à 4 000 €.
Les professionnels du secteur, tels que ceux représentés par la Fédération des producteurs forestiers, ont salué cette initiative, en soulignant que les pertes financières du secteur pourraient atteindre plusieurs dizaines de millions d'euros s'il n'y a pas de mesures rapides et efficaces. Ils demandent également la mise en place de procédures d'urgence pour combattre cette menace croissante.
Pour plus d'informations sur les mesures prises contre le nématode du pin et son impact sur les forêts françaises, les propriétaires forestiers peuvent consulter les ressources disponibles via le ministère de l'Agriculture ou des plateformes spécialisées.







