Une récente découverte à Parigné-le-Pôlin (Sarthe) a ébranlé la communauté : une stèle de granit rose, élevée en hommage aux résistants du réseau Hercule Buckmaster durant la Seconde Guerre mondiale, a été profanée par des tags nazis. Cette information, rapportée par Ouest-France, a été révélée par une élue de la commune qui a fait la macabre découverte ce vendredi matin, le 26 décembre.
Les inscriptions, notamment une croix celtique et le sigle "SS", ont été réalisées à la bombe de peinture noire, masquant ainsi des éléments significatifs de la stèle. Malgré une première tentative de nettoyage, la peinture a pénétré la pierre, rendant le retrait de ces marques encore plus complexe. Le maire de Parigné-le-Pôlin, Joël Leproux, a qualifié cet acte d'"inadmissible" et a annoncé son intention de porter plainte. Il a souligné que "mettre des inscriptions SS sur un monument en hommage aux résistants, ça n'a vraiment pas de sens".
Les actes de vandalisme envers des symboles de mémoire ne sont pas isolés. À travers la France, de tels incidents de profanation continuent d'inquiéter les collectivités locales. Marie Dupont, historienne spécialisée dans la période de la Seconde Guerre mondiale, a déclaré : "Ces actes ne visent pas seulement à dégrader des monuments, mais aussi à renier l'héritage des combattants de la liberté". La responsabilité de préserver la mémoire collective repose non seulement sur les autorités, mais également sur la société tout entière.
Face à cette situation, les élus locaux et les associations de mémoire mettent en place des initiatives pour sensibiliser la population à l'importance de la préservation de ces témoignages historiques.







