Lors d'une intervention récente, Brigitte Macron n'a pas hésité à exprimer son indignation envers les militantes du collectif #NousToutes. Samedi soir, ils ont perturbé le spectacle d'Ary Abittan aux Folies Bergère, brandissant des masques portant la mention « violeur » et scandant des accusations à l'encontre de l'acteur.
Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, la Première dame a déclaré : « S'il y a les sales connes, on va les foutre dehors ! » Cette déclaration, qui soulève de nombreuses questions sur la liberté d'expression, a rapidement fait le tour des médias. Selon le communiqué de #NousToutes, leur action visait à attirer l'attention sur les accusations de viol qui pèsent sur Ary Abittan, malgré un non-lieu prononcé par la Cour d'appel de Paris, comme le rapporte Le Monde.
Les réactions à ces événements ont été variées. Des experts en féminisme estiment que le geste des militantes visait à sensibiliser le public sur des problématiques essentielles, tandis que d'autres soulignent que la méthode de perturbation pourrait desservir leur cause. « La question est de savoir si de telles actions sont réellement efficaces pour faire avancer les droits des femmes », a commenté Anne-Sophie G., sociologue spécialisée en études de genre.
Cette réaction de Brigitte Macron met en lumière les tensions qui existent autour de la défense des droits des femmes dans le contexte actuel, où la parole des victimes est mise en avant, mais où des figures publiques réagissent parfois avec véhémence. Le sujet divise l'opinion publique et continue d'alimenter le débat autour de la liberté d'expression et des luttes féministes.







