Gérard Trémège, le maire de Tarbes, a été récemment reconnu coupable de favoritisme et de prise illégale d’intérêts, entraînant une condamnation de deux ans de prison avec sursis. Ce verdict, rendu public, entraîne également une inéligibilité de deux ans, ce qui force Trémège à renoncer à ses fonctions de maire ainsi qu’à son rôle de président de la communauté d'agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées.
Les faits qui lui sont reprochés remontent à la période entre janvier 2009 et mars 2015, dans le cadre de l’attribution de marchés publics. La justice a relevé que ces attributions s'effectuaient souvent en échange de cadeaux, une situation jugée inadmissible par le tribunal. La Dépêche a rapporté que le maire a également été critiqué pour avoir vendu plusieurs biens immobiliers à des prix manifestement inférieurs au marché, souvent à des amis personnels.
Cette affaire a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et parmi les citoyens. Selon un expert en droit public, « cette condamnation envoie un message clair : l'intégrité dans la gestion publique est non négociable ». Des personnalités politiques locales ont également exprimé leur indignation face aux actes de favoritisme qui entachent l'image de la ville et de ses institutions.
Le procès a eu lieu au tribunal correctionnel de Pau, où Trémège a contesté plusieurs des accusations portées contre lui, malgré les preuves accumulées. Notons qu’il n’est pas le seul à subir des répercussions : l’ancien directeur général des services, Michel Caillaud, a été condamné à neuf mois de prison avec sursis et une amende de 20 000 euros.
Face à ce tournant jugé par beaucoup comme nécessaire pour la transparence dans la gestion publique, il reste à voir quel impact cette affaire aura sur l’électorat lors des prochaines élections municipales de 2026. Les citoyens de Tarbes surveilleront avec attention le choix de leur futur représentant, espérant voir émerger des candidats qui privilégient l'éthique et la responsabilité.







