Mickaël Zinzoni, un homme de 30 ans, est actuellement jugé pour un viol sur personne vulnérable, un procès qui se déroule du 9 au 10 décembre 2025 devant la cour d'assises de Maine-et-Loire, à Angers. Déjà connu des services judiciaires avec quatorze condamnations à son actif, Zinzoni avait fui le tribunal lors de son précédent procès en 2024, soulevant des inquiétudes quant à sa présence dans un foyer pour adultes handicapés où des incidents tragiques sont survenus.
La plaignante, âgée de 30 ans, a témoigné avec courage des atrocités qu'elle aurait subies dans sa chambre, partageant ses souvenirs du 24 au 25 avril 2017, rappelant une soirée extrêmement angoissante. "J'ai crié. Il me poussait contre le lit. J'avais très peur", a-t-elle déclaré, faisant écho à la difficulté pour les personnes vulnérables de se défendre dans de telles situations. Cette affaire met en lumière les défis rencontrés par les victimes de violence dans le milieu des structures pour personnes handicapées, un sujet rarement abordé et surtout tabou dans la société.
Les jurés doivent maintenant peser la gravité des accusations portées contre Zinzoni, alors que l'opinion publique et les professionnels de la santé mentale s'interrogent sur la sécurité des résidents dans ces établissements. Des experts en psychologie évoquent la nécessité de protocoles de protection plus stricts pour prévenir de tels actes, notamment dans les foyers qui accueillent des individus fragiles. Les témoignages de nombreux anciens résidents confirment l'insuffisance des mesures de sécurité adéquates, laissant des places pour d’éventuelles récidives.
La voix des victimes, souvent étouffée, commence à émerger, mais il est crucial que ces récits ne tombent pas dans l'oubli. Alors que la cour d'assises poursuit ses délibérations, ce procès devient le symbole d'une lutte plus vaste pour la reconnaissance et le respect des droits des personnes vulnérables dans nos sociétés. La nécessité d'une réforme et d'une prise de conscience collective est plus pressante que jamais.
