Gatlinburg, Tennessee, a célébré ce vendredi la 50e édition de son défilé annuel de Noël. Cependant, les festivités ont été bruyamment interrompues par un invité inattendu : un ours noir. Les réseaux sociaux se sont enflammés avec des vidéos de l’animal arpentant la foule, faisant réagir des dizaines de spectateurs.
« J'attendais le défilé de Noël et un ours a surgi », a partagé une internaute avec un post viral. Ce fait divers a certainement ajouté une touche d’originalité à l'événement. Les médias locaux rapportent que l’ours a traversé la route à plusieurs reprises avant même le début des festivités, sans jamais s’attaquer à la foule, mais provoquant des cris d’effroi parmi les spectateurs.
Alerte à l'ours
Plus tard dans la soirée, l’ours a été repéré en train de fouiller dans les poubelles de la ville, un comportement préoccupant. La présence d’ours dans cette région n’est certes pas inédite, puisque Gatlinburg est entourée par le parc national des Great Smoky Mountains, abritant une population d'environ 1 500 ours. Mais ce qui interpelle, c’est le manque de réaction naturelle de l’ours face aux humains.
Matt Cameron, spécialiste des ressources fauniques du Tennessee, a expliqué : « Cet ours devrait normalement fuir les humains, mais sa présence parmi la foule indique une accoutumance potentiellement dangereuse. » La crainte est que ce comportement puisse mener à des rencontres dangereuses entre l’ours et des personnes. L’expert a davantage ajouté que l’animal pourrait devoir être euthanasié pour des raisons de sécurité, une solution que nombre de citoyens pourraient juger extrême.
« Si cet ours finit par entrer en contact physique avec un humain, cela pourrait tourner au drame », a précisé Cameron. Les responsables locaux, soulignant l’importance de préserver la faune sauvage, ont investi près de 3 millions de dollars dans des conteneurs anti-ours pour éviter d’attirer ces animaux vers des environnements urbains, mais la situation de cet ours illustre la complexité de cette coexistence.
« Nous devrions faire tout notre possible pour garder les ours sauvages et en sécurité », a conclu Cameron, rappelant la responsabilité collective de limiter les interactions entre les humains et les animaux sauvages.







