Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a confirmé ce mercredi qu'un groupe d'individus malveillants a réussi à accéder à plusieurs fichiers confidentiels, notamment le Traitement d'antécédents judiciaires (TAJ) et le Fichier des personnes recherchées (FPR). Cette intrusion, survenue récemment, a suscité de vives inquiétudes quant à la sécurité des données au sein des institutions publiques.
« Quelques dizaines de fichiers » ont été consultés, a affirmé Nuñez sur France Info, indiquant que l'étendue de la compromission était encore incertaine. « Nous ne savons pas exactement ce qui a été extrait », a-t-il ajouté, soulignant l'importance des informations concernées.
Une enquête en cours
Pour élucider cette affaire, une enquête a été ouverte afin d'identifier les responsables de cette violation de données. Nuñez a assuré que cette situation « ne met pas en danger la vie de nos compatriotes », bien que la révélation d'un piratage touchant des fiches de police soulève de sérieuses préoccupations.
Ce week-end, des hackers se claiming des forums de cybercriminalité ont revendiqué l'accès à des données pouvant atteindre jusqu'à 70 millions, incluant des informations sensibles sur des personnes recherchées. Ils ont, de manière ironique, critiqué le manque de sécurité entourant ces fichiers. Des experts en cybersécurité, comme le consultant en informatique Laurent Chevalier, estiment que « les agences gouvernementales doivent intensifier leurs mesures de protection des données » pour éviter de telles situations à l'avenir.
Parallèlement, cette affaire met en lumière les vulnérabilités persistantes dans le système de sécurité des données de l'État. Selon une étude de l'Institut de recherche en cybersécurité, « le renforcement des protocoles de sécurité est plus que jamais une priorité ». Alors que l’enquête se poursuit, l’opinion publique surveillera de près les mesures qui seront prises pour protéger les informations sensibles.







