Charles Brohiri, un jeune britannique de 28 ans, est dans la tourmente après avoir été pris en flagrant délit de fraude sur les réseaux ferroviaires. Le tribunal a récemment averti ce voyageur impénitent qu'il risquait une peine d'emprisonnement s'il osait remonter à bord d'un train, un avertissement qui vient après une série de 180 contrôles sans titre de transport valide.
Le montant global de ses amendes et pénalités s'élève à plus de 30 000 livres sterling, soit environ 34 000 euros, une somme rarissime pour ce type d'infraction. Ses écarts de conduite ont touché plusieurs lignes à travers l'Angleterre, y compris des trajets emblématiques allant de la côte sud jusqu'à Peterborough, en passant par Londres.
Lors de sa première comparution devant le tribunal le 30 mars, il avait été relâché sous caution. Pourtant, son comportement a empiré, avec treize nouvelles infractions relevées après cette date. L'opérateur Govia Thameslink Railway a saisi le tribunal de cet élément aggravant, soulignant la gravité de ses actes.
Dans une déclaration, Brohiri a précisé qu'il ne possédait plus de domicile fixe, n'avait pas de téléphone portable et accédait à Internet uniquement via des bibliothèques publiques. En parallèle, il s'est fait connaître sous le pseudonyme de "Rvre Dean" en tant que rappeur, ayant partagé des créations musicales depuis la fin des années 2010.
Le jugement final est prévu pour le mois prochain. Les magistrats ont clairement indiqué que toute infraction supplémentaire entraînerait des conséquences pénales. En France, la situation n'est pas moins sévère. Selon la SNCF, un voyageur sans titre de transport valide pourrait faire face à une amende de 375 euros, et des récidivistes pourraient être condamnés à jusqu'à six mois d'emprisonnement pour "fraude d'habitude". Ces règles visent à garantir le respect des normes de transport public et à décourager les comportements frauduleux.
Les experts en transport incitent les utilisateurs à respecter les règlements, soulignant que la fraude impacte non seulement les compagnies ferroviaires, mais également les usagers honnêtes. Le cas de Charles Brohiri est un rappel sévère que les conséquences de telles actions peuvent être à la fois financières et judiciaires.







