Il est temps de se plonger dans la déclaration de revenus, une étape annuelle redoutée par de nombreux Français. La période de déclaration s'étend du 10 avril jusqu'à début juin selon votre département, mais chaque année, des erreurs font surface. Voici un tour d'horizon des malentendus les plus fréquents, selon l'administration fiscale.
1. Les erreurs liées à l'emploi à domicile
Employez-vous une personne à domicile ou recevez-vous une aide pour l'autonomie ? Attention aux erreurs ! Si vous bénéficiez d'un tiers-payant, le montant de l'aide doit être renseigné dans la case 7DR, tandis que le montant total des dépenses va dans la case 7DB. En l'absence de tiers-payant, indiquez le montant des aides dans la case 7DR et le total des dépenses dans la case 7DB.
2. Le rattachement des enfants majeurs
Votre enfant a atteint 18 ans ? Soyez vigilant. Il n'est plus automatiquement rattaché à votre foyer fiscal. Vous avez la possibilité de le rattacher, mais cela dépend de son âge et de son statut d'étudiant ou de son handicap. Assurez-vous de suivre le cadre adéquat dans votre déclaration pour ne pas perdre une part de votre quotient familial.
3. Mauvaise imposition des revenus de capitaux mobiliers
Une erreur fréquente qui peut vous coûter cher est de ne pas choisir le bon mode d'imposition pour vos revenus de capitaux mobiliers (RCM). En général, ces revenus sont soumis à un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%. Pourtant, en cochant la case 2OP, vous pouvez opter pour l'imposition au barème, plus avantageux pour les contribuables dans la première tranche d'imposition.
Ne laissez pas ces erreurs vous faire perdre de l'argent. Profitez des outils disponibles sur impots.gouv.fr pour vous aider dans votre déclaration. Et si une erreur survient après la date limite, sachez que des corrections peuvent être apportées cet été.







