Le ministre du Commerce, Serge Papin, a récemment exhorté les agriculteurs à se mobiliser pour vacciner leurs bovins afin de freiner la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Cette maladie, qui menace le cheptel français, a suscité de vives réactions chez les agriculteurs, surtout face à la politique d'euthanasie instaurée par le gouvernement pour endiguer cette crise.
« La solution réside dans la vaccination », a déclaré Serge Papin sur Europe 1, alors que l’inquiétude grandit parmi les éleveurs. La ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, a récemment alerté sur les dangers que représente cette maladie, annonçant que sans mesures drastiques, jusqu'à 10 % des bovins en France pourraient périr, ce qui équivaut à plus d'un million d'animaux. Des cas récents détermineront la gravité de la situation. Un nouvel épicentre a été identifié dans l'Ariège, provoquant des manifestations de frustrés agriculteurs devant les mesures d'abattage en cours.
Le 29 juin 2025 a marqué le début de la détection de la DNC en France, depuis lors, plus de 108 foyers ont été signalés dans divers départements, entraînant l’euthanasie de près de 3 000 bovins selon des sources officielles, telles que Le Figaro.
Face à cette situation alarmante, le gouvernement a décidé d'étendre les zones de vaccination obligatoires, notamment dans des départements d'Occitanie, où les mesures annulent temporairement la liberté de mouvement des animaux non vaccinés à l'exception de leur envoi vers les abattoirs. Cette extension dépendra de l'évolution de la situation, a précisé le ministère de l'Agriculture.
Des experts en santé animale préconisent d'intensifier les efforts de vaccination pour protéger le cheptel national tout en sensibilisant les agriculteurs à l'importance de ces mesures. « La vaccination est le moyen le plus efficace pour éviter une épidémie », souligne une vétérinaire interrogée par France 3. Les éleveurs, bien que réticents face à des décisions gouvernementales difficiles, commencent à accepter que le vaccin est une nécessité pour la survie de leurs troupeaux.
Cette crise de la DNC n'est pas seulement un problème vétérinaire, elle touche également l'économie locale, avec des conséquences significatives sur le marché de la viande dans le pays. C'est pourquoi une action commune entre le gouvernement et les agriculteurs semble cruciale pour maîtriser la situation avant qu'elle ne devienne ingérable.







