Le juge d'instruction parisien a rendu sa décision en décembre 2025 concernant l'affaire de Yannick Poligné, curé de Montfort-sur-Meu en Ille-et-Vilaine. Accusé d'avoir violé un adolescent après l'avoir supposément drogué, Poligné a finalement été acquitté des charges d'agression sexuelle, selon une information du parquet de Paris. Cependant, il reste poursuivi pour des infractions liées à l'usage de stupéfiants.
Dans un contexte où les affaires liées à des abus au sein de l'Église soulèvent de plus en plus de préoccupations, le verdict ne manquera pas de susciter des réactions. Des associations de défense des droits des victimes, comme l'association Survivre au Viol, critiquent la lenteur des procédures judiciaires et l'impunité souvent observée dans ces enquêtes. L'absence de poursuites dans ce dossier laisse de nombreuses questions sans réponse.
Des experts en droit, tels que le professeur de droit pénal Jean-Pierre Michel, soulignent que « chaque cas est unique et mérite un examen approfondi », tout en incitant à renforcer les lois sur la protection des mineurs. Ces opinions mettent en lumière une seule vérité : les victimes d'abus sexuels doivent être entendues et soutenues, quelles que soient les circonstances.
Un débat s'ouvre ainsi sur les moyens de protéger les victimes et de faire respecter la justice efficacement, considérant que l'Église a souvent été perçue comme une institution à l'abri des lois.







