Le 27 décembre, la paisible mer de Monterey, en Californie, s'est transformée en un véritable théâtre de l'horreur. Lors d'une séance d'entraînement, une douzaine de nageurs aguerris ont aperçu une absence inquiétante : celle d'Erica Fox, une triathlète de 55 ans.
Son corps a été retrouvé six jours plus tard, flottant à 50 kilomètres de son dernier point de départ. Selon les autorités, un automobiliste a rapporté avoir vu un requin émerger avec ce qui semblait être un corps humain. Cet élément a orienté les enquêteurs vers la possibilité d'une attaque mortelle.
Erica était une nageuse expérimentée, souvent vue s'entraîner aux côtés de ses pairs depuis Lovers Point. Malgré son expertise, elle n'a jamais regagné la terre ferme, soulevant des questions tragiques sur les risques des nageurs au large de la Californie, où les requins sont présents mais souvent peu menaçants. En fait, l'état n'avait enregistré que 16 attaques mortelles depuis 75 ans, selon des sources locales.NBC Bay Area.
Les opérations de recherche, impliquant des équipes locales, la Garde côtière et divers moyens aériens, ont duré jusqu'à la découverte de son corps le 28 décembre, identifié par son père, James Fox. L'émotion est palpable parmi ses proches et dans la communauté sportive, qui témoignent d'une femme passionnée par la natation, consciente des dangers liés à ses choix.
Dans des témoignages recueillis, sa camarade, Sara Rubin, a souligné que Erica possédait une connexion profonde avec l'océan, le défiant avec courage et respect. Elle savait qu'elle nageait dans des eaux où les requins sont présents, mais sa passion pour le sport surpassait ses appréhensions.
Actuellement, l'enquête reste ouverte et attend les résultats d'une autopsie pour établir clairement les circonstances de sa mort. Les autorités reconnaissent la complexité de ces situations et les témoignages de témoins seront cruciaux pour éclaircir les faits.







