Le logement social est au cœur des tensions politiques à Nantes, alors que le conseil métropolitain aborde l'élaboration d'un nouveau plan local de l'habitat. Ce sujet épineux, qui divise élus de gauche et de droite, est perçu différemment selon les partis. Pour certains, comme Laurence Garnier, élue des Républicains, le logement social représente un frein à l'essor du marché immobilier libre, tandis que d'autres y voient une nécessité impérieuse.
En effet, malgré un plan de relance ayant engagé la construction de 6 000 logements, la crise du logement se maintient. Les objectifs du plan local de l’habitat (PLH) restent inaccessibles, selon les derniers rapports. Johanna Rolland, maire de Nantes, a affirmé qu'il était impératif de garantir un accès à un logement digne pour tous, affirmant que « le logement social n'est pas un choix, mais une nécessité ».
Les expert.e.s en urbanisme, comme Michel Dufour, soulignent l'importance de diversifier l'offre de logements afin de répondre aux besoins de la population croissante. « Une approche inclusive du logement est essentielle pour éviter de creuser les inégalités », note-t-il, ajoutant que les communes alentours de Nantes, telles que Saint-Herblain et Rezé, doivent également être impliquées dans ce processus.
Dans ce contexte, le débat s'enlise, illustrant un défi majeur pour la France entière, où la question du logement social demeure un sujet brûlant. Les prochaines échéances électorales et les stratégies des candidats devraient, sans aucun doute, relancer cette discussion essentielle.







