À quelques mois des élections municipales de mars 2026, le groupe d'opposition « Un nouvel élan pour Verfeil » adopte une approche centrée sur la concertation citoyenne. Lors d'une table ronde qui s'est tenue lundi soir à En Solomiac, une soixantaine de résidents ont eu l'opportunité de s'exprimer en présence de Jean-Christophe Lapasse, le candidat à la tête de cette liste.
Un dialogue constructif avec les citoyens
Organisée autour de quatre ateliers thématiques – urbanisation, culture-éducation-social, mobilité, et aménagement du Grand-Faubourg – cette rencontre a permis d'aborder les préoccupations locales sans filtre. Les habitants ont exprimé des préoccupations variées : le manque de stationnements, la vitesse excessive des véhicules sur le Grand-Faubourg, et l'insuffisance des transports en commun reliant Toulouse à Verfeil n'ont pas manqué de susciter des échanges passionnés. D'autres sujets ont également été soulevés, tels que l'entretien des rues, le développement urbain, et un besoin accru de services publics de proximité.
« L'idée est d'écouter avant de proposer », a déclaré Jean-Christophe Lapasse, soulignant l'importance de ces retours pour nourrir le programme électoral. Il a promis que si sa liste obtient la confiance des Verfeillois en 2026, cette méthode deviendra une priorité : « Nous consulterons les habitants sur les grands projets », a-t-il affirmé. De plus, il a envisagé de désigner des référents de quartier, capables de faire le lien entre les résidents et la mairie.
Cette démarche s'inscrit dans une tendance plus large en France, où la démocratie participative prend de l'ampleur. D'après une étude de l'Institut Montaigne, impliquant les citoyens dans les décisions locales pourrait améliorer la satisfaction envers les services publics. Une approche que d'autres villes comme Nantes et Grenoble ont déjà intégrée avec succès.
Cette soirée de dialogue, à l'initiative de l'opposition, pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère pour Verfeil, où les voix des citoyens sont valorisées et intégrées dans le processus politique. La préoccupation des élus pour la participation citoyenne pourrait ainsi mobiliser les électeurs et jeter les bases d'une véritable transformation locale.







