La récente proposition de David Belliard, candidat écologiste aux élections municipales de Paris, de rendre les bus gratuits, a suscité des réactions vives, notamment de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France.
Dans un post sur son compte X, Belliard se montre optimiste, suggérant qu'un "Passe Navigo bus" gratuit pourrait être mis en place pour rendre les transports en commun plus accessibles. Cette initiative vise à encourager l'utilisation d'un moyen de transport populaire tout en favorisant la solidarité sociale.
Valérie Pécresse, quant à elle, a vivement critiqué cette initiative, la qualifiant d'"écran de fumée" destiné à dissimuler les lacunes de la politique de circulation mise en œuvre par la municipalité actuelle. En guest sur France 3 Île-de-France, elle a souligné que les bus parisiens sont souvent coincés dans des embouteillages, ce qui rend leur utilisation peu attrayante.
"La vitesse des bus ne dépasse pas 9 km/h dans la capitale. Les Parisiens préfèrent marcher plutôt que de prendre le bus", a-t-elle affirmé, ajoutant que la proposition était insoutenable financièrement, coûtant potentiellement 120 millions d'euros si la fréquentation des bus continuait de chuter.
Ce débat soulève des questions importantes sur l'avenir des transports en commun à Paris. Les citoyens et experts du domaine s'interrogent sur les meilleures solutions pour améliorer la mobilité urbaine sans compromettre les budgets publics. Ainsi, le journaliste de Le Monde souligne l'importance d'une approche équilibrée qui pourrait intégrer à la fois l'accessibilité et la durabilité.
Alors que ces discussions se poursuivent, la ville de Paris se retrouve à un carrefour décisif concernant l'équilibre entre innovation sociale et réalités économiques. L'émission "Dimanche en Politique", diffusée dimanche prochain, promet de relancer ce débat crucial pour la capitale.







