À quelques mois des élections municipales de mars 2026, Christian Perez, ancien membre du Rassemblement national (RN), a annoncé la création de sa liste intitulée « Rassemblons-nous pour Concarneau ! ». En dépit de son attachement au parti de Jordan Bardella, il a choisi de ne pas se présenter sous son étiquette officielle.
Âgé de 70 ans, Perez est un habitué du paysage électoral breton, ayant déjà tenté sa chance dans les scrutins locaux et nationaux. « C’est ma cinquième candidature à Concarneau », souligne-t-il avec determinisme. Ce représentant de l'extrême droite espère mobiliser les électeurs sur des thématiques telles que la sécurité, l’immigration et l’identité régionale, face à une concurrence qui s'annonce rude, notamment avec d'autres listes, comme celles de la droite classique et des partis écologiques.
Ce choix surprenant d'agir sans l’étiquette officielle du RN pourrait être perçu comme une stratégie pour toucher un public plus large. Comme l'affirme Laurent Delecourt, politologue à l’Université de Rennes, « ce mouvement stratégique vise à élargir l’électorat ; le RN est souvent associé à des idées jugées trop radicales par une partie de la population ».
À Concarneau, une ville riche en patrimoine et en histoire, la campagne pourrait se transformer en véritable affrontement. Le résultat pourrait à la fois influencer l'avenir politique de la ville et celui du RN dans son ensemble. L’élection s’annonce comme l'une des plus compétitives du Finistère. L'événement sera scruté de près, tant par les médias que par les électeurs, alors que la droite bretonne se réorganise.
Reste à savoir si Christian Perez saura transcender son passé politique pour se faire une place dans le cœur des concarnois. Les signatures et les soutiens ne manqueront pas d’avoir un impact sur le résultat final. En attendant, la population se prépare à une campagne électorale riche en débats et en échanges.







