Invité ce mercredi sur RTL, Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, a choisi une métaphore singulière pour répondre aux soupçons qui fusent autour de ses liens, supposément déloyaux, avec le Qatar et la Chine. Lors de l'inauguration de son parti « La France humaniste » à Paris, il s’est comparé au célèbre « loup mal aimé » de la publicité d’Intermarché, un symbole de transformation et d’acceptation.
« Le loup a pris beaucoup de coups, il fait peur. Il est amené à changer », a-t-il soutenu, suggérant que ses propres expériences politiques, marquées par des accusations telles que Clearstream et d'éventuels liens avec des gouvernements étrangers, n’ont pas ébranlé son engagement. Il aspire à convaincre les Français de son intégrité en tant que « serviteur », en opposition à des mouvements qu'il nomme comme étant d'une menace identitaire, comme le Rassemblement National.
Villepin, qui se fait souvent l'objet de critiques pour ses rapports présumés avec le Qatar, a rejeté ces allégations tout en revendiquant sa capacité à dialoguer avec la Chine. « Je n’aurais aucun complexe à dénoncer ce qui doit l’être auprès du régime de Pékin », a-t-il affirmé, se distanciant ainsi des critiques sur ses interventions dans des conférences à l’étranger. Selon le journaliste de Franceinfo, ses activités étaient bien loin d’une complaisance vis-à-vis de la Chine.
De nombreuses personnalités politiques réagissent à ses propos, soulignant la nécessité d’un débat ouvert et transparent sur les liens entre politique et finance internationale. Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, soutient Villepin en encourageant l'importance de l'expérience dans l'arène politique moderne. Ce dernier dit : « Avec des décennies de parcours, l'évaluation est cruciale pour un leader. »
Dans un contexte où l’image politique est souvent mise à mal par des scandales présumés, Dominique de Villepin tente de se repositionner en figure de proue d’une nouvelle génération de leaders, promettant un renouvellement des idées. Pour lui, la victoire en 2027 n’est pas seulement un objectif politique, mais un appel à la mobilisation de ses 50 000 adhérents, tous désireux de voir une France unie et humaine, loin des divisions et des stéréotypes.
