La communauté australienne est en émoi suite à l'attentat tragique survenu à Sydney, où une fillette de 10 ans, Matilda, a perdu la vie. Sa famille, ayant fui l'Ukraine dans les années 2010 avant l'invasion russe, se retrouve confrontée à une douleur inimaginable.
Le Premier ministre Anthony Albanese a promis des mesures strictes contre l’extrémisme, s'exprimant au cours des obsèques qui ont eu lieu le 18 décembre. Matilda était parmi les victimes d'une attaque ciblant un rassemblement juif sur la plage de Bondi, faisant 15 morts au total.
« Nous devons éradiquer l’antisémitisme de notre société », a déclaré Albanese aux journalistes, soulignant la nécessité d'une réponse forte face à cette menace croissante. Ce discours fait écho à l'urgence ressentie dans tout le pays, alors que les autorités australiennes tournent leur attention vers des sanctions potentielles contre les groupes extrémistes.
Les funérailles de Matilda ont attiré une foule nombreuse, tous vêtus de noir pour rendre hommage à la jeune fille, décrite comme un « rayon de soleil » par son école. Des bouquets de fleurs et des ballons ont partagé l'espace entre les larmes des proches, réunis pour se souvenir de la vie d’une enfant innocente. Sa mère, Valentyna, a confié : « Je n'aurais jamais imaginé perdre ma fille ici. C'est un cauchemar ». Son père, Michael, a choisi le nom Matilda pour sa symbolique humaniste, faisant allusion à la célèbre chanson australienne, affirmant : « Souvenez-vous de son nom ».
Matan Atzmon, un témoin de l’attaque, a partagé son chagrin : « Je me souviens du regard dans ses yeux. Ça ne me quitte pas ». La douleur est d'autant plus forte pour la famille, car la sœur cadette de Matilda, âgée de six ans, a également assisté à l'horreur de ce jour tragique.
Comme l'a noté le journal Le Monde, l'attaque soulève des questions sur la sécurité et la nécessité de vigilance dans une société de plus en plus polarisée. Les discussions sur les mesures à prendre pour prévenir de futurs actes de violence se poursuivent, alors que la communauté juive demeure sous le choc.







