Dans la nuit du 12 au 13 décembre, un acte de vandalisme a été perpétré contre un radar routier situé sur la D931, à Sainte-Christie-d'Armagnac. Alertée par des témoins, la gendarmerie du Gers est intervenue aux alentours de 2h30 du matin.
Selon les premiers éléments de l'enquête, des pneus ont été déposés autour du radar avant d'être enflammés, causant d'importants dégâts à l'appareil. Les forces de l'ordre, bien qu'enquêteurs sur le terrain, n'ont pour l'heure pas identifié de lien entre cet incident et la mobilisation agricole qui touche le département, même si cette hypothèse est encore à l'étude.
La situation a suscité plusieurs réactions. Un agriculteur local, refusant d'être nommé, a exprimé son indignation face à une telle destruction : "Cela nuit à notre image déjà ternie par les crises sanitaires et nous ne cautionnons pas ce type de revendication". Les autorités, pour leur part, rappellent que la sécurité routière est une priorité, et ce genre de destruction complique les efforts pour prévenir les accidents.
Pourtant, cet incident ne serait pas isolé. Récemment, d'autres radars ont également été ciblés à travers le pays, selon des informations de Le Monde. Les établissements publics sont de plus en plus préoccupés par ces comportements déviants, qui soulèvent des questions sur la légitimité de leur rôle dans la régulation de la circulation.
La gendarmerie a ouvert une enquête afin de retrouver les responsables de cet acte. De nouveaux dispositifs de surveillance pourraient être mis en place pour pallier le manque de protection des infrastructures routières. Les experts en sécurité publique applaudissent cette initiative, tout en mettant en garde contre les conséquences d'une escalade dans les actes de vandalisme.
Alors que les investigations se poursuivent, le débat sur la sécurité routière, la légitimité des radars et la frustration des agriculteurs semble ne pas être prêt de s'éteindre.







