Ce lundi 15 décembre, l'association montpelliéraine connue sous le nom des Tricoteuses hystériques a décidé de se mobiliser, en dépit des tensions suscitées par les récents commentaires de Brigitte Macron. Présentes sur le parvis de l’Opéra-Comédie, ces militantes portent haut et fort le slogan "sales connes" pour dénoncer ce qu'elles considèrent comme un mépris inacceptable envers les femmes.
La présidente de l'association, Vigdis Morisse-Herrera, a déclaré : "Nous n’attendons pas d’excuses vides de sens, mais des mesures concrètes pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes et aux enfants." Elle a aussi promis un "tsunami" d'engagements, avec de nombreuses participantes prêtes à se joindre à la plainte déposée à l’encontre de l’épouse du Président de la République.
Les propos de Brigitte Macron, filmés lors d’un spectacle de l’humoriste Ary Abittan, ont été accueillis par une vive controverse. Les spécialistes en sociologie des mouvements féministes s’accordent à dire que de tels commentaires renforcent les stéréotypes négatifs et nuisent à la reconnaissance des luttes féministes.
Un expert en droits des femmes a déclaré à Le Monde: "Ces insultes ne sont pas anodines. Elles alimentent une culture de mépris qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur les victimes de violences. L’établissement d’un statut de présumées victimes pourrait être une première avancée dans ce combat.”
Ce mouvement, au-delà d’une simple plainte, vise à créer une prise de conscience collective sur la nécessité d’investissements et de mesures concrètes pour la protection des femmes. Comme le souligne Morisse-Herrera, "il est temps que les femmes soient protégées comme le sont souvent les présumés innocents."
Alors que le soutien public augmente, ces mobilisations, selon France 24, pourraient signaler un changement de paradigme concernant la lutte pour les droits des femmes en France.







