Dans la nuit du 12 au 13 décembre, un collège situé dans un quartier populaire de Dijon a été ravagé par un incendie. Selon François Sauvadet, président du conseil départemental, l'hypothèse d'un acte criminel est fortement envisagée. Dans un communiqué sur les réseaux sociaux, M. Sauvadet a déclaré : "Cet acte inqualifiable doit être fermement condamné, et les auteurs doivent faire face à des sanctions sévères."
Les services d'urgence sont intervenus rapidement pour maîtriser les flammes, mais les dégâts sont conséquents. L'évaluation des pertes et des travaux nécessaires pour la réouverture du collège est en cours. Une conférence de presse est prévue à 15h30, réunissant le préfet, la rectrice, la maire de Dijon et François Sauvadet pour faire le point sur la situation.
Les incendies criminels ne sont pas rares dans cette région, comme l'indiquent des faits similaires survenus précédemment. Une médiathèque avait été la cible d'un acte de ce type dans le quartier des Grésilles, soulevant des préoccupations quant à la sécurité dans la communauté.
Les enseignants et les parents d'élèves expriment leur vive inquiétude face à cet incident. Un expert en sécurité publique, interrogé par France Info, a souligné l'importance d'une réponse rapide des autorités pour prévenir de futurs actes de violence : "Il est essentiel que des mesures soient prises immédiatement pour renforcer la sécurité dans les établissements scolaires afin de protéger nos enfants et leur environnement d'apprentissage."
Les habitants de Dijon sont en émoi face à cet événement tragique, illustrant les défis de la sécurité dans les quartiers populaires. La ville se doit de réagir vivement pour restaurer la confiance et la sécurité des habitants.







