Le 9 décembre 2025, une affaire préoccupante a éclaté dans un foyer d'accueil du XIIIe arrondissement de Paris, où un garçon de huit ans a été victime de maltraitance. Le vendredi suivant, sa mère a décidé de porter plainte contre l'établissement, soulevant un tollé autour des pratiques utilisées dans ces structures censées protéger les enfants.
Cette situation a été révélée par le média FranceInfo, rapportant qu'en février, des éducateurs du foyer avaient rasé la tête de l'enfant sans raison apparent, suivi d'une humiliation de sa part par ses camarades après que la scène ait été diffusée sur un groupe WhatsApp.
Suite à la plainte déposée au commissariat du XIIIe arrondissement, les enquêteurs vont interroger tous les éducateurs et enfants présents dans le foyer Jenner, suivant ainsi la déclaration de la défenseure des droits, Claire Hédo, qui a fait savoir à RMC que ses services s'auto-saisiront du dossier en raison des dysfonctionnements récurrents dans ces institutions.
Une enquête ouverte
Une enquête pour violences volontaires sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité a été ouverte par le parquet des mineurs de Paris. L'association Jean-Cotxet, gestionnaire du foyer incriminé, a exprimé sa solidarité envers la famille de l'enfant, tout en évoquant que cet acte inapproprié n'avait pas été réalisé sans accord parental, une déclaration qui a suscité de vives réactions parmi les observateurs.
Des experts en protection de l'enfance, tels que le sociologue Laure Chomsky, affirment que de tels événements sont symptomatiques de problèmes structurels au sein des foyers d'accueil, où le manque de formation des éducateurs et une surveillance insuffisante peuvent mener à des abus. Elle souligne l'importance d'une réforme systémique pour éviter que des tragédies similaires ne se reproduisent.
La suspension de l'éducatrice soupçonnée est une première étape, mais elle doit s'accompagner d'une révision des procédures internes pour garantir la sécurité des enfants. La situation continue d'évoluer, et l'affaire souligne une fois de plus l'urgence de veiller à la protection des enfants vulnérables dans ces établissements.







