Dans un rebondissement inattendu, un homme de 28 ans a été arrêté mardi en Indre-et-Loire, soupçonné d'avoir agressé et violé une joggeuse à Poitiers en juin 2015. Ce criminel, surnommé le « violeur au tournevis », a été mis en examen et se retrouve désormais face à la justice pour un crime qui a marqué la communauté locale.
Selon des sources comme France Bleu, l'identification de ce suspect a été rendue possible grâce à des analyses ADN effectuées à l'étranger, au sein du FBI. Malgré les prélèvements d'ADN sur plus de 300 personnes au fil des ans, aucune piste n'avait abouti jusqu'à récemment. Ce n'est qu'après que la juge du pôle des « cold cases » de Nanterre ait sollicité le soutien des équipes américaines que la lumière a pu être faite sur cette affaire.
Rappelons que lors des faits, l’agresseur avait approché sa victime en scooter, casqué, puis l'avait agressée avec un tournevis avant de la violer et de la laisser pour morte. Ce drame, raconté par 20 Minutes, avait eu des répercussions profondes dans la ville, surtout après que la victime ait miraculeusement survécu à cette attaque.
La procureure de Nanterre a déclaré que le suspect, qui était mineur lors des actes, a reconnu les faits pendant sa garde à vue, ouvrant ainsi la voie à une potentielle condamnation. Ce tournant dans l'enquête souligne l'importance des avancées technologiques dans la résolution des affaires non résolues, un point également évoqué par plusieurs criminologues.
Ce cas tragique rappelle l'importance cruciale des bases de données ADN dans la lutte contre la criminalité et l'espoir qu'un jour chaque victime puisse obtenir justice, comme le souligne un expert en criminologie de l'Université de Poitiers interrogé par Libération. Les témoignages des victimes et les innovations dans le domaine de la justice pénale continueront de jouer un rôle essentiel dans la lutte contre des crimes similaires à l'avenir.







