Le 9 novembre dernier, une scène d'une extrême violence a été capturée dans la cour du centre pénitentiaire de Nantes. Des affrontements entre deux groupes de détenus, armés de lames artisanales et de couteaux en céramique, ont été rapportés par BFMTV, qui a obtenu des images de l'incident.
Les images révèlent un détenu nu, couvert de sang, traîné sur le bitume, soulignant l'intensité des hostilités. À ce moment-là, les forces de l'ordre sur place ont jugé préférable de ne pas intervenir immédiatement, étant donné le danger inhérent à la situation.
William Cozic, délégué de FO-Justice à Nantes, a partagé : "On pourrait être pris en otage, blessé, agressé, tué. Il y a interdiction d’intervenir dans ces cas-là". L'administration pénitentiaire a également confirmé que les gardiens n'avaient pas pu agir, jugent que la situation était trop dangereuse.
Cette rixe, qui a fait cinq blessés, est supposée avoir été causée par des conflits liés au racket et au trafic de stupéfiants entre détenus. Selon des sources médiatiques, tous les prisonniers impliqués ont été identifiés, et certains d'entre eux ont été transférés dans d'autres établissements dès le lendemain. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nantes pour faire la lumière sur cet événement préoccupant.
Ce type de violence dans les prisons françaises n'est pas sans rappeler des incidents similaires qui ont secoué d'autres établissements, soulevant ainsi des questions sur la sécurité des détenus et l'efficacité du personnel pénitentiaire. Les interventions du personnel de sécurité en cas de rixes restent un sujet de débat, avec des experts soulignant la nécessité d'une évolution des protocoles pour garantir la sécurité de tous.







