Ce mercredi 10 décembre, à partir de 9h45, les autorités ont lancé une opération pour déloger les occupants de l'ex « Bobine », un espace situé à côté de l'anneau de vitesse dans le parc Paul-Mistral, qui était squatté depuis mi-septembre. Malgré plusieurs demandes de la ville de Grenoble visant à réhabiliter les lieux, les occupants n'avaient pas quitté les lieux.
Des CRS ainsi que des policiers du commissariat de Grenoble sont arrivés en nombre sur place. Ils ont commencé par faire des sommations, accordeant aux squatteurs dix minutes pour quitter les lieux de leur propre chef. Face à leur résistance, la police est intervenue calmement, sans recourir à la force, pour les sortir des lieux. Cette évacuation a été réalisée dans le respect et la sérénité, même si l'atmosphère était tendue.
Les évacuations de squats à Grenoble suscitent souvent des réactions diverses parmi la population. Certaines voix s'élèvent pour soutenir la légitimité des occupants qui cherchent un refuge alternatif, tandis que d'autres se prononcent pour une réhabilitation rapide des espaces publics pour l'intérêt de tous. Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, les occupants ont exprimé un regret face à cette évacuation, soulignant la difficulté de la crise du logement qui sévit dans de nombreuses villes françaises.
Le maire de Grenoble a récemment réaffirmé sa volonté de voir ces espaces publics réutilisés à des fins communautaires et culturelles. Toutefois, la situation des sans-abri et des squatteurs reste complexe et mérite une attention particulière de la part des autorités, selon des experts en sciences sociales.
Pour plus de détails sur cette situation en évolution, consultez l'article du Dauphiné Libéré.







