La nuit de Noël a tourné au drame à Marseille, où une femme de 43 ans, mère de trois enfants, est décédée d'une chute mortelle du quatrième étage d'un immeuble situé dans le centre. Son compagnon, âgé de 35 ans et en état d'ivresse, a été mis en examen pour homicide aggravé.
Les premiers secours, intervenus peu après 20 heures, ont trouvé la victime au sol, mais malgré les efforts déployés, son décès a été prononcé rapidement. Selon des sources policières, l'appartement du couple était marqué par des signes de lutte, et des éclats de bouteilles étaient disséminés sur le sol.
Le conjoint, dont le comportement incohérent a suscité l'interrogation des autorités, a été interpellé et placé en garde à vue. En outre, une enquête avait été ouverte l'année précédente pour des violences conjugales réciproques, mais n'avait pas abouti par manque de preuves suffisantes, selon le parquet. Cette tragédie met en lumière le fléau des violences conjugales, qui touche de nombreuses femmes en France.
Chaque jour, plus de trois femmes sont victimes de féminicide ou tentatives de féminicide conjugal. En 2024, 107 féminicides ont été recensés, accentuant la nécessité d'initiatives pour prévenir de tels drames. Selon des experts de la mission interministérielle pour la protection des femmes, des mesures doivent être prises pour renforcer les protections disponibles pour les femmes en danger, afin d'éviter que d'autres vies ne soient perdues dans des circonstances similaires.
Ce triste événement soulève également des questions sur le soutien aux victimes de violences domestiques et sur l'efficacité des systèmes de protection existants. Des psychologues et des travailleurs sociaux insistent sur l'importance de fournir un soutien adéquat et accessible aux victimes pour les aider à sortir de situations dangereuses.







