Le 12 décembre 1913, un événement marquant se produit dans l'histoire de l'art : la célèbre Joconde, dérobée au Louvre deux ans plus tôt, est miraculeusement retrouvée à Florence. Ce tableau emblématique de Léonard de Vinci, admiré par des millions de visiteurs, avait été subtilisé par Vincenzo Peruggia, un vitrier italien déterminé à rétablir ce chef-d'œuvre dans sa patrie.
Peruggia, qui avait travaillé au musée du Louvre, avait caché la toile dans une valise en bois et tenta de la vendre à un antiquaire florentin, Alfredo Geri. Ce dernier, accompagné du directeur de la Galerie des Offices, s’est rendu à l’hôtel où la peinture était dissimulée. Par un coup de maître, ils authentifient la toile comme étant la véritable Joconde. Ce tournant dramatique conduit à l'arrestation immédiate de Peruggia par la police. Selon le site Le Parisien, cet incident a secoué le monde artistique et a permis à la Joconde de retrouver sa place au Louvre.
Ce fait divers, aujourd'hui oublié, a propulsé la Joconde au rang d'icône mondiale, captivant l'intérêt des passionnés d'art comme jamais auparavant. L’art historique n’est pas qu’une simple représentation visuelle, mais devient un véritable récit d'aventures humaines. La Joconde est ainsi devenue l'œuvre d'art la plus visitée au monde, attirant des foules de curieux. Les experts en art s'accordent à dire que cet incident a joué un rôle crucial dans l'évolution de la perception du rôle des musées, transformant leur rapport à l'œuvre d'art et à la sécurité. En effet, la proue des musées a depuis lors revu ses protocoles de sécurité pour éviter de tels incidents à l'avenir.
La redécouverte de la Joconde a donc non seulement permis son retour au Louvre, mais a également renforcé son statut d'œuvre emblématique de la Renaissance. C’est ici que l’héritage de Léonard de Vinci se mêle à l’histoire moderne, rappelant l'importance cruciale des musées dans la préservation de notre patrimoine culturel.







