Entre le 1er janvier et le 27 novembre 2025, le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert 51 enquêtes liées à des faits islamistes, une situation qui souligne une mobilisation constante contre le terrorisme en France. Cette fréquence, presque hebdomadaire, s'explique par un rajeunissement des suspects impliqués dans des projets djihadistes.
Selon un rapport de Le Figaro, l'année 2025 est marquée par une forte hausse des enquêtes, avec un total de 118 ouvertures à ce jour. Comparativement, l'année précédente avait déjà connu 67 enquêtes, signalant une tendance préoccupante. Ce phénomène est intensifié par le fait que 70 % des personnes suspectées de projets d'attaques sont âgées de moins de 22 ans, une information corroborée par les études menées par plusieurs experts en sécurité.
L'année 2024, notable pour l'absence d'attentats mortels, a été suivie d'une série d'attaques qui ont choqué la nation, ranimant le besoin d'une vigilance accrue. Des incidents tragiques, tels que l'assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras, témoignent d'une réalité effrayante qui force les autorités à adapter leurs stratégies de lutte contre le terrorisme.
De plus, jusqu'à 20 mineurs ont été mis en examen pour des accusations liées au djihadisme en 2025, un chiffre en forte augmentation par rapport aux années précédentes. Cette problématique a suscité des inquiétudes parmi les spécialistes de la sécurité, qui insistent sur la nécessité d’un encadrement éducatif renforcé pour prévenir l'embrigadement des jeunes.
La France a subi trois attentats en 2025, un chiffre hérité d'une chronologie alarmante qui avait enregistré uniquement un attentat en 2021 et 2022. L'absence de pertes humaines en 2024 est un élargissement unique, mais ne fait pas oublier que le paysage terroriste demeure volatile et dangereux. En parallèle, le PNAT souligne également des cas de « crimes et délits d’inspiration islamiste », qui échappent souvent à leur radar en raison de la complexité et de la diversité des actes.
La lutte contre le djihadisme nécessite une approche multidimensionnelle et collaborative, impliquant des acteurs de divers domaines, allant de l'éducation jusqu'à la prévention. Des voix, comme celles de l'Institut Montaigne, plaident pour une meilleure coordination entre les ministères et une sensibilisation accrue dès l'école pour contrer cette menace persistante.







