Jean-François Copé, actuel maire de Meaux (Seine-et-Marne) depuis 1995, a récemment annoncé son intention de briguer un sixième mandat lors des prochaines élections municipales prévues en mars 2026. Cet ancien président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) a déjà un impressionnant palmarès, ayant été élu dès le premier tour en 2020 avec 76,3% des voix.
Affirmant qu’« être maire de Meaux est bien différent de ce que c'était il y a deux décennies », Copé se positionne comme un acteur dynamique de la ville. Selon des sources de Le Monde, il voit sa ville comme ayant « retrouvé l’harmonie » et s’est engagé à améliorer la qualité de vie de ses concitoyens.
Pour défendre sa réélection, il mise sur son bilan sécuritaire solide, avec 185 policiers municipaux, un réseau de médiation dans toute la ville et un nombre croissant de caméras de surveillance, représentant environ une caméra pour 170 habitants. Cette politique a, selon Copé, permis de réduire de moitié la délinquance depuis sa prise de fonction, un résultat qui le place en bonne position face à ses adversaires.
Il fait face à des challengers déterminés, dont Amal Bentounsi, candidate de La France insoumise, qui a su s’implanter dans le paysage politique local, ainsi qu'à Béatrice Roullaud, représentante du Rassemblement National. Au sein de la gauche, Valentine Rousseau, également candidate, apporte une voix supplémentaire à cette compétition.
Jean-François Copé entend utiliser son expérience pour continuer à moderniser Meaux, avec plusieurs projets de rénovation urbaine visant à désenclaver les quartiers populaires. En outre, des expertises locales soulignent l'importance de cette approche pour renforcer la cohésion sociale. Avec cette stratégie, l'élu espère attirer le soutien des habitants en leur promettant que la sécurité et l'harmonie resteront au cœur de ses priorités.







