Ce vendredi, l'Assemblée nationale se penche sur la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, une étape cruciale qui pourrait déterminer l'avenir financier de cette institution. Initialement prévu pour être voté d'ici le 31 décembre, le calendrier pourrait connaître des perturbations si cette partie est rejetée.
Des discussions intenses ont eu lieu entre le gouvernement et les parlementaires au cours des derniers jours. Le gouvernement, représenté par Sébastien Lecornu, a fait preuve d'ouverture en répondant aux préoccupations des députés, notamment sur des sujets comme les franchises médicales et les dépenses de l'Assurance maladie.
Une des propositions clés est la modification de la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital. Cette idée a été largement débattue ; bien que la gauche y soit favorable, la droite exprime des réserves. La version révisée de cette hausse devrait générer environ 1,5 milliard d'euros, bien en deçà des 2,8 milliards initialement espérés, comme le rapporte Franceinfo.
En parallèle, le Premier ministre a adressé un courrier au directeur de la Sécurité sociale, Pierre Pribile, lui demandant de lui soumettre tous les scénarios possibles concernant les impacts d'un éventuel retard dans l'adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Cela souligne l'inquiétude croissante quant à la viabilité des finances publiques.
Du côté du Sénat, la partie « recettes » du budget de l'État a été adoptée, mais non sans modifications significatives. Cette version remaniée a impliqué la suppression de plusieurs hausses de prélèvements, une démarche qui s'inscrit dans un contexte politique tumultueux alors que des voix s'élèvent pour un maintien des diminutions fiscales. Le Sénat se penchera à présent sur la partie dépenses avant un vote final prévu le 15 décembre. Ainsi, alors que l’Assemblée s'apprête à trancher, la question demeure : quel sera l'avenir de la Sécurité sociale dans cette dynamique incertaine ?







