Dans une interview accordée à France Inter le 15 décembre, Charles Alloncle, député de l'Hérault et rapporteur de la commission d'enquête sur l'audiovisuel public, a lancé un cri d'alarme concernant France Télévisions. Bien qu'il admette avoir commis une "erreur" sur des chiffres clés, il ne cache pas son indignation face aux "gabegies abyssales" qu'il constate au sein de cette institution publique.
Cette commission d'enquête, initiée par l'UDR, le parti d'Éric Ciotti, qui collabore étroitement avec le Rassemblement national, a été mise en place pour examiner en profondeur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l'audiovisuel public. À peine un mois après son ouverture, les premières auditions suscitent déjà des controverses.
"Mes conclusions ne sont pas encore rédigées", a insisté Alloncle, soulignant son engagement à analyser tous les aspects avant de tirer des conclusions finales. Cette déclaration fait écho aux critiques croissantes envers France Télévisions, qui sont amplifiées par des experts dans le domaine. En effet, plusieurs analystes estiment que le manque de transparence et les dérives financières sont des sujets préoccupants qui méritent une investigation approfondie.
Selon des sources du France Info, l'audition de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, est attendue avec impatience, tant le climat s'annonce tendu. Les députés de la commission espèrent que ces échanges permettront de dégager des pistes d'amélioration pour cette institution chargée de fournir des informations de qualité. L'avenir de l'audiovisuel public est plus que jamais en jeu, et les choix qui seront faits dans les mois à venir auront un impact significatif sur le paysage médiatique français.







