Le candidat écologiste à la mairie de Paris, David Belliard, a récemment annoncé une mesure ambitieuse : rendre les bus gratuits pour les Parisiens. À l'appui de cette initiative, il a déclaré : "Je veux que le bus devienne rapide et gratuit pour les Parisiens", soulignant l'importance de cette mesure pour faciliter la transition vers des habitudes de transport durable.
Cette proposition, publiée le 4 décembre 2025, prévoit la création d'un passe retirable en mairie, limité aux lignes de bus circulant à l'intérieur de la capitale. En parallèle, Belliard propose de développer 40 kilomètres de nouvelles voies de bus, tout cela pour un coût estimé à 30 millions d'euros.
Bien que l'idée ait reçu un accueil positif auprès de certains habitants, elle a également attiré de vives critiques. Pierre-Yves Bournazel, candidat du parti Horizons, s'est rapidement opposé à cette initiative en affirmant : "La gratuité n’existe pas. Si ce n’est pas l’usager, ce sera le contribuable qui paye via la taxe foncière". Des questions similaires sur la viabilité économique de tels projets ont également été soulevées par des experts en urbanisme et en économie.
Par ailleurs, d'autres candidats, comme Emmanuel Grégoire du Parti Socialiste, ont leurs propres propositions, envisageant par exemple des voies de bus express pour améliorer l'efficacité des transports en commun dans la ville. Ces débats s'inscrivent dans un contexte plus large où plusieurs villes françaises, telles que Dunkerque et Rouen, expérimentent la gratuité des transports publics.
Cette initiative est significative dans le cadre des enjeux écologiques et socio-économiques actuels. Selon des experts, la gratuité des transports pourrait en effet faciliter l'accès à la mobilité et encourager la réduction de l'usage de la voiture individuelle, ce qui pourrait à son tour avoir des effets positifs sur la pollution urbaine. Toutefois, la mise en œuvre reste un défi de taille, à la fois financier et logistique.
Alors que la discussion autour de la gratuité des transports en commun gagne du terrain, les électeurs parisiens auront un choix crucial à faire lors des municipales de 2026. Reste à voir si les propositions de Belliard pourront séduire un public plus large et influencer le paysage politique de la capitale.







