Une enquête a été ouverte pour des faits de séquestration et de vol en bande organisée après l'agression du chef cuisinier Benoît Bernard. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 7 décembre, aux alentours de 3 heures du matin, alors qu'il se trouvait dans son camping-car, situé près de son restaurant, l'Arbre à Gruson.
Le restaurateur, connu pour sa participation au Paris-Roubaix, a été brutalement réveillé par trois hommes masqués. Ces derniers l'ont ligoté, frappé et menacé avec une arme afin de voler de l'argent, comme l’a rapporté France 3 Hauts-de-France.
A l'issue de cette agression, Benoît Bernard a pris la parole sur les réseaux sociaux pour rassurer ses proches : « Je vais bien », a-t-il écrit, remerciant les personnes s'inquiétant pour lui. Rapidement, il a retrouvé le chemin de son restaurant, postant même des images des cyclistes Tadej Pogačar, Tim Wellens et Nils Politt lors de leur passage devant son établissement.
Une enquête en cours
La brigade de gendarmerie de Douai et la section de recherche de Lille ont été chargées de l'enquête. Son avocat, Emmanuel Riglaire, a déclaré que l'agression avait été « extrêmement violente » et qu'elle aurait pu avoir des conséquences tragiques. Malgré la violence de cette attaque, Benoît Bernard, âgé de 55 ans, a repris ses activités au restaurant car il doit gérer ses obligations financières et celles de son équipe.
Avant de diriger l'Arbre à Gruson, Benoît Bernard avait déjà été récompensé d'une étoile au guide Michelin pour son précédent établissement, La Laiterie à Lambersart. Sa détermination à continuer à travailler après cet incident rappelle l'importance de la passion et du dévouement que les chefs mettent dans leur métier.
Il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour protéger les restaurateurs, souvent exposés à des risques similaires, comme le souligne un rapport du Parisien. Les restaurateurs, en tant que figures publiques, ne devraient pas devenir des cibles de violence.







