Le vendredi 5 décembre 2025, en fin de matinée, une intervention policière dans le centre-ville de Quimper a pris une tournure inattendue. À l'origine de l'appel, une femme âgée de 23 ans, sous l'influence de l'alcool, créait des troubles à la tranquillité publique et proférait des menaces à l'encontre des passants.
En arrivant sur les lieux, les forces de l'ordre ont rapidement tenté de maîtriser la situation. Cependant, la jeune femme, en état d'ébriété, a décidé de s'opposer à leur intervention, allant jusqu'à tenter de donner des coups de pied aux policiers. Dans une escalade inattendue, elle a réussi à mordre l'un des agents au bras, ce qui a nécessité la mise en œuvre de tactiques spécifiques pour contrôler cette situation potentiellement dangereuse.
La victime de cette agression a été prise en charge et a reçu une période d'Interruption Temporaire de Travail (ITT) de sept jours, une mesure qui souligne la gravité de l'incident. L'agent a déclaré se sentir à la fois choqué et préoccupé par la montée de la violence envers les forces de l'ordre dans le contexte actuel.
Le taux d'alcoolémie relevé chez la jeune femme était alarmant, atteignant 2,4 g d'alcool par litre de sang, un chiffre substantiel qui témoigne de son état au moment des faits. Ce type de comportement délinquant n'est pas isolé, les statistiques récentes indiquent une augmentation des actes de violence liée à l'alcool dans l'ensemble de la France. Selon une analyse de Le Monde, ces comportements posent des défis importants aux forces de sécurité.
Suite à cet événement, la jeune femme a été placée en garde à vue et est convoquée par un officier de police judiciaire (COPJ) en mai 2026. Des experts juridiques soulignent que de tels incidents pourraient entraîner des peines sévères, reflétant la nécessité d'une répression plus forte des comportements violents, surtout envers ceux qui sont chargés de maintenir l'ordre.







