La sécurité des femmes dans les transports en commun devient une question cruciale alors que les violences sexistes et sexuelles continuent d'augmenter. Selon une étude récente, le nombre d'agressions sexuelles a grimpé de 86 % entre 2016 et 2024, avec 90 % des victimes étant des femmes. Ce constat alarmant, relayé par des médias tels que Le Parisien, souligne un problème persistant.
Les mères, qui ont vécu des situations similaires, transmettent cette peur à leurs filles. La proximité étouffante dans les transports en commun - quand un homme se rapproche dans le métro ou que des insultes fusent lors d'un regard détourné - engendre une situation insoutenable pour des millions de femmes. D'après une enquête de la RATP, 70 % des femmes ont été confrontées à une atteinte sexuelle dans les transports franciliens.
Cette hypervigilance quotidienne crée un poids mental supplémentaire pour de nombreuses usagères. De nombreuses femmes évitent certains trajets pour se protéger. Alors que les pouvoirs publics travaillent sur des solutions répressives, comme le déploiement de caméras et la présence d'agents de sécurité, l’application de ces mesures se heurte à des difficultés réelles. Comme le souligne Marie Moreau, experte en sécurité des femmes : « Tant que des mesures concrètes et visibles ne sont pas mises en œuvre, la peur continuera de régner. »
Il est essentiel que cette question ne reste pas dans l'ombre. Une action collective et réfléchie est impérative pour garantir la sécurité des femmes dans les transports en commun. Les témoignages et les chiffres ne font que renforcer l'idée que la peur n'a pas changé de camp et que des solutions concrètes s'imposent d'urgence.







